Je viens de la thérapie psychocorporelle puisqu’issue d’une thérapie et école reichienne. Cette période en psychanalyse active, 3 ans, a été complémentaire et déterminante d’un changement de cap.

Je suis arrivée chez ADMM au décès de ma mère. J’ai pu conscientiser les effets en cascade dans ma vie.

C’est ce que j’attendais d’une psychanalyse : mettre en mots parce que mis en conscience. Le recul procuré par cette synergie est libératoire. Elle permet de “voir” comment nous sommes “agis” par les croyances et/ou fidélités familiales et sociétales.

L’analyste est important : sa mémoire, son analyse, son recul, s bienveillance et une certaine neutralité, le soutien du travail et de sa direction contre l’inconscient qui a tendance à faire repartir dans le connu et le tracé névrotique du départ de notre histoire. En accueillant le regard de l’analyste et son décodage, j’ai ouvert un champ de nouveau et j’ai pu acter le changement. Je remercie Mme D. MOTSCH-MÜLLER.

J’ai choisi la méthode “analyse active” pour la relation entre analysant et analyste : l’analysant parle et l’analyste renvoie ce qu’il perçoit. Pour moi, c’est sainement confrontant. Les retours de l’analyste a pu me permettre d’avoir un regard sur mon histoire et mon vécu, que je n’avais pas. Ce qui m’a fait “sortir” de la toute puissance : “j’ai tout compris”, “je sais ce qui m’arrive”, etc… ou de la victime : “je n’y arriverai jamais”, “c’est ainsi”, “c’est l’autre” etc. Les différents outils de l’analyse active permettent de franchir les “épreuves” ou “étapes” qui semblent des impasses. La régularité des séances, ces rendez-vous avec soi-même, est soutenant et déterminant.